Laërte

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Malgré sa sortie tumultueuse, Microsoft Flight Simulator 2024 s’est positionné dans ma ludothèque comme une évidence. Peut-être est-ce lié à mon parcours ou à mes attentes préalables, peut-être me satisfais-je facilement de ce type de jeu, les défauts décriés de toutes parts n’ont pas terni mon expérience.

Le réel manque de finition du jeu, je ne tiens pas à nier l’origine des plaintes, n’empêche en rien mon plaisir : la majorité des bugs et glitches concernent des fonctionnalités qui me sont au mieux accessoires, et j’ai tout espoir que les semaines à venir continueront d’améliorer l’état général de ce simulateur.

Je vole donc, loin du brouhaha des critiques énervées, des heures durant, et je découvre le monde sous des facettes qui me seraient inaccessibles autrement.

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Nos vies sont imparfaites, et sujettes d’un monde que nous ne contrôlons que peu. Nous sommes tous confrontés à des éléments qui nous dérangent ou nous heurtent, et nous développons tous des goûts, affinités plus ou moins prononcées envers tel ou tel aspect de nos environnements.

Voiture à 8 cylindres

La fiction nous permet parfois d’apprécier ce qui est autrement insupportable : meurtres, guerres, scènes horrifiques, etc.

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Si vous allez au cinéma régulièrement, il est probable que sans le savoir, vous ayez admiré des paysages, des ciels, ou des planètes générés à l’aide d’un logiciel nommé Terragen. Il suffit de jeter un œil sur le site internet officiel du logiciel pour s’en rendre compte.

Terragen classic

Lorsqu’on a en mémoire les communautés autour digital art d’il y a une vingtaine d’années, un contraste étonnant se forme.

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En introduction du précédent billet, j’évoquais le calme qui a régné sur ce blog durant les derniers mois de l’année passée. Une explication supplémentaire à ce silence peut être donnée ainsi : j’ai joué à Otogi: Myth of Demons.

Rouleau illustré de Tsuchigumo

Simplement dire que j’ai joué à Otogi résume mal la force avec laquelle j’ai été frappé par l’expérience.

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La fin de l’année 2023 sur ce blog a été silencieuse. Parmi toutes les raisons de ce calme, deux surnagent. La première, la plus réelle, est somme toute assez banale : une flemme monumentale. Mais c’est la deuxième qui est à l’origine de ce billet : je me suis vautré allègrement dans l’appréciation de l’imperfection.

Dessin d'un corbeau de 1875

Plongeons donc avec Roger Corman dans le monde d'Edgar Allan Poe. Il ne s’agit pas d’une analyse, ni d’une critique, simplement d’un étalage subjectif de mon goût pour certains films précis, avec des images pour donner envie.

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Tenir un blog sans établir préalablement un thème structurant son contenu est un exercice ambigu : on peut laisser libre cours à ses envies d’écriture, mais des frontières sont à établir tout de même. Tout ne se partage pas, ou du moins tout ne se partage pas sans passer par un filtre. Avec le temps, le filtre peut s’affiner ; il n’est pas si rare de lire un blog à rebours, et de parcourir à l’envers la route qui a mené d’un contenu fourre-tout à une thématique précise.

arbre perdant ses feuilles

Je suis loin d’en être là, le contenu que je propose ici est encore en cours de définition. Et en attendant que j’aborde certains sujets, ce billet est pour moi une manière de partager quelques unes de mes lectures qui sont pour le moment au même point que ce blog : ébauchées ou fragmentées.

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Rarement, mais c’est à chaque fois bienvenu, l’occasion se présente à moi d’acheter à très bas prix des albums. Ces événements éphémères semblent alors entrer en conjonction avec deux constantes de ma vie : j’apprécie la musique enregistrée sur support physique, et je n’ai jamais été bien riche.

phonograph mecanism

Précisons : je ne parle pas simplement d’aller fouiner chez des disquaires spécialisés dans l’occasion, de commander en ligne, ou d’errer dans je ne sais quel vide-grenier. Il y a eu la période ou les disques vinyle ne valaient plus rien ; certaines boutiques les vendaient au poids, et des particuliers se débarrassaient de leur collection à des prix dérisoires. Aujourd’hui, il s’agit plus généralement d’événements peu réjouissants. Par exemple, la fin d’un disquaire, qui brade donc sa marchandise avant de fermer boutique.

Je vis actuellement un de ces moments rares. Et, même si vous n’êtes pas amateur de support physique, si la chose se présente à vous, je vous encourage à expérimenter ce que je décris plus bas.

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Avant-hier, je me suis rendu à un vernissage d’exposition. Jusque-là, rien de surprenant en dehors du fait que je n’assiste presque jamais à ce type d’événement. Mais il s’avère que j’ai contribué à la création d’une des œuvres présentées. Et avec un peu de recul, force est de constater que le parcours qui m’a amené à ça est assez amusant.

palmiers

Plutôt que de vous enjoindre à visiter l’exposition en question, ou de présenter ce à quoi j’ai participé, je préfère d’abord parler de ce cheminement.

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Il y a maintenant quelques années, j’étais à la recherche de règles simples mais évocatrices, afin d’être en mesure de proposer des parties de jeu de rôle à des amis non joueurs. Mes critères étaient simples : cela devait être facile à expliquer, rapide à mettre en place, et les règles devaient renforcer l’univers de jeu.

Tentacules

Et des vents obscurs venus des profondeurs du web m’ont apporté une chose merveilleuse : Cthulhu Dark. En 4 courtes pages, un concentré d’élégance offrait une expérience de jeu agréable et rafraîchissante. Et puis j’ai lu les encore plus courtes extensions Dark Tales et Dark Depths. J’étais convaincu.

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Ceux qui me côtoient ont l’habitude de mes lamentations exagérées et trop répétées. Revient régulièrement sur la table mon désespoir quant à l’état de ce qu’on appelle la fantasy. Là n’est pas le sujet de ce billet : sans entrer dans les détails, l’immense majorité de la littérature de ce genre est à mon goût (parfaitement subjectif !) tout simplement bonne à jeter. Seules de rares (et souvent anciennes) exceptions surnagent dans ce marasme insipide. Pire : par une forme étrange de porosité, les autres médias qui s’attaquent au sujet semblent s’être aussi donné pour défi de proposer l’imaginaire le plus éculé possible.

Paysage

En contrepartie, le jeu de rôles continue pour moi d’être un refuge ; pour qui s’y plonge, l’existence de domaines fertiles, presque invisibles, se dévoile dans les ombres des grands noms écrasants. Et là prospère une imagination qui se refuse à régurgiter du poncif.

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