Laërte

oooooo

En introduction du précédent billet, j’évoquais le calme qui a régné sur ce blog durant les derniers mois de l’année passée. Une explication supplémentaire à ce silence peut être donnée ainsi : j’ai joué à Otogi: Myth of Demons.

Rouleau illustré de Tsuchigumo

Simplement dire que j’ai joué à Otogi résume mal la force avec laquelle j’ai été frappé par l’expérience.

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La fin de l’année 2023 sur ce blog a été silencieuse. Parmi toutes les raisons de ce calme, deux surnagent. La première, la plus réelle, est somme toute assez banale : une flemme monumentale. Mais c’est la deuxième qui est à l’origine de ce billet : je me suis vautré allègrement dans l’appréciation de l’imperfection.

Dessin d'un corbeau de 1875

Plongeons donc avec Roger Corman dans le monde d'Edgar Allan Poe. Il ne s’agit pas d’une analyse, ni d’une critique, simplement d’un étalage subjectif de mon goût pour certains films précis, avec des images pour donner envie.

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Tenir un blog sans établir préalablement un thème structurant son contenu est un exercice ambigu : on peut laisser libre cours à ses envies d’écriture, mais des frontières sont à établir tout de même. Tout ne se partage pas, ou du moins tout ne se partage pas sans passer par un filtre. Avec le temps, le filtre peut s’affiner ; il n’est pas si rare de lire un blog à rebours, et de parcourir à l’envers la route qui a mené d’un contenu fourre-tout à une thématique précise.

arbre perdant ses feuilles

Je suis loin d’en être là, le contenu que je propose ici est encore en cours de définition. Et en attendant que j’aborde certains sujets, ce billet est pour moi une manière de partager quelques unes de mes lectures qui sont pour le moment au même point que ce blog : ébauchées ou fragmentées.

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Rarement, mais c’est à chaque fois bienvenu, l’occasion se présente à moi d’acheter à très bas prix des albums. Ces événements éphémères semblent alors entrer en conjonction avec deux constantes de ma vie : j’apprécie la musique enregistrée sur support physique, et je n’ai jamais été bien riche.

phonograph mecanism

Précisons : je ne parle pas simplement d’aller fouiner chez des disquaires spécialisés dans l’occasion, de commander en ligne, ou d’errer dans je ne sais quel vide-grenier. Il y a eu la période ou les disques vinyle ne valaient plus rien ; certaines boutiques les vendaient au poids, et des particuliers se débarrassaient de leur collection à des prix dérisoires. Aujourd’hui, il s’agit plus généralement d’événements peu réjouissants. Par exemple, la fin d’un disquaire, qui brade donc sa marchandise avant de fermer boutique.

Je vis actuellement un de ces moments rares. Et, même si vous n’êtes pas amateur de support physique, si la chose se présente à vous, je vous encourage à expérimenter ce que je décris plus bas.

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Avant-hier, je me suis rendu à un vernissage d’exposition. Jusque-là, rien de surprenant en dehors du fait que je n’assiste presque jamais à ce type d’événement. Mais il s’avère que j’ai contribué à la création d’une des œuvres présentées. Et avec un peu de recul, force est de constater que le parcours qui m’a amené à ça est assez amusant.

palmiers

Plutôt que de vous enjoindre à visiter l’exposition en question, ou de présenter ce à quoi j’ai participé, je préfère d’abord parler de ce cheminement.

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Il y a maintenant quelques années, j’étais à la recherche de règles simples mais évocatrices, afin d’être en mesure de proposer des parties de jeu de rôle à des amis non joueurs. Mes critères étaient simples : cela devait être facile à expliquer, rapide à mettre en place, et les règles devaient renforcer l’univers de jeu.

Tentacules

Et des vents obscurs venus des profondeurs du web m’ont apporté une chose merveilleuse : Cthulhu Dark. En 4 courtes pages, un concentré d’élégance offrait une expérience de jeu agréable et rafraîchissante. Et puis j’ai lu les encore plus courtes extensions Dark Tales et Dark Depths. J’étais convaincu.

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Ceux qui me côtoient ont l’habitude de mes lamentations exagérées et trop répétées. Revient régulièrement sur la table mon désespoir quant à l’état de ce qu’on appelle la fantasy. Là n’est pas le sujet de ce billet : sans entrer dans les détails, l’immense majorité de la littérature de ce genre est à mon goût (parfaitement subjectif !) tout simplement bonne à jeter. Seules de rares (et souvent anciennes) exceptions surnagent dans ce marasme insipide. Pire : par une forme étrange de porosité, les autres médias qui s’attaquent au sujet semblent s’être aussi donné pour défi de proposer l’imaginaire le plus éculé possible.

Paysage

En contrepartie, le jeu de rôles continue pour moi d’être un refuge ; pour qui s’y plonge, l’existence de domaines fertiles, presque invisibles, se dévoile dans les ombres des grands noms écrasants. Et là prospère une imagination qui se refuse à régurgiter du poncif.

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Il semblerait donc que j’ai, avec presque 20 ans de retard, cédé à la tentation de faire un blog, histoire d’être lu par au moins une ou deux personnes. Pourquoi faire, et pourquoi maintenant ?

Sans ordre précis, un ensemble de raisons m’y a poussé :

  • l’existence du principe de fédération, et son élégance extraordinaire
  • writefreely se base dessus et c’est une très bonne chose
  • des copains sympas. Dont un qui a la gentillesse d’héberger la chose
  • l’envie de partager de l’écrit, sur divers sujets (j’y reviendrai).

Mais surtout, le web est une poubelle, dans la forme comme dans le fond, et tous les indicateurs laissent penser que cela ne va pas s’améliorer. Alors pourquoi pas créer volontairement, à la main, du petit contenu de petite gens, sur du petit serveur, pour un petit lectorat, histoire d’aller à contresens du désespoir ?

Des choses à partager

J’évoquais l’envie de partager de l’écrit. En effet, j’ai pour volonté d’aborder plusieurs sujets.

Tout d’abord et avant tout, un projet de jeu-vidéo sur lequel on a décidé de travailler. Parce que les témoignages de l’aspect artisanal de la création de jeu sont toujours précieux, et parce que nous sommes tout sauf certain d’arriver au bout de la chose, il semble assez intéressant d’à la fois essayer, mais aussi de partager nos errances, erreurs, et percées.

Ensuite, il y a un paquet de choses qui me tiennent à cœur dans la vie, et non content de radoter à l’oral, mon besoin d’étalage semble désormais déborder sur internet. Désolé. De mes lectures, à mes créations musicales, en passant par des projets avec des potes, des pensées diverses et variées, de la photo, il est difficile de faire une liste exhaustive de ce que je peux aborder.

Alors c’est parti, on verra bien ce que ça donnera à l’avenir, cette expérimentation.

rrrrrrrr